Les cours de préparation pour la linguistique sont assurés par des spécialistes.

Les cours sont répartis en cours magistraux (CM) et travaux dirigés (TD), permettant aux étudiant.e.s d’acquérir des connaissances théoriques, puis de les mettre en pratique. Afin de mieux gérer le travail des étudiant.e.s, les cours sont traités de façon échelonnée tout au cours de l’année (le sujet d’option pour l’oral est traité au 3e trimestre).

Programme de linguistique pour l'agrégation externe (2023-2024)

Linguistique pour l'épreuve du tronc commun

Cours assuré par Martine Sekali et Flore Coulouma.

Il est conseillé aux candidats

Il faudrait viser à ce que l’essentiel de la grammaire anglaise soit assimilé, et les candidats peuvent commencer à établir des fiches de connaissances sur les principaux marqueurs :

FICHES
Détermination nominale :

  • déterminants : Zéro, A, THE + fonctionnement lexical des noms
  • déixis/anaphore
  • quantification/qualification : any, some, no, each, every etc..
  • pluralisation
  • lien avec la détermination verbale : spécifique/générique
  • Génitif/ OF/ Nom composé
  • Adjectifs

Det verbale :

  • Temps simples
  • Aspects
  • Modaux
  • Auxiliaires : do/have/be

Enoncés complexes

  • Coordination/subordination
  • Types de subordonnées : nominales, relatives, adverbiales
  • Clivées, extrapositions, mouvements (montée du sujet/objet etc.)
  • Structures passives

Grammaires

  • LARREYA, P. et RIVIERE, C. (2010). Grammaire explicative de l’anglais, Paris : Pearson Longman. (Quatrième Edition).
  • HUDDLESTON, R., PULLUM, G.K. (2005). A Student’s Introduction to English Grammar, Cambridge University Press.

Pour les analyses en contexte :

  • LAPAIRE, J.- R. et ROTGE, W. (2004). Réussir le commentaire grammatical de textes, Paris: Ellipses (Nouvelle édition).
  • BOUSCAREN, J. et al. (1998). Analyse grammaticale dans les textes, Anglais : concours, Paris : Ophrys.

Manuels d’entraînement et conseils sur l’épreuve de linguistique à l’agrégation :

  • DUFAYE, L et KHALIFA, J.C. (2006). L’épreuve de grammaire à l’agrégation d’anglais, Paris : Ellipses
  • GARDELLE, L. et LACASSAIN-LAGOIN, C. (2012). Analyse linguistique de l’anglais, Presses Universitaires de rennes.
  • GARNIER, G., GUIMIER, C. et DILYS, R. (2002). L’épreuve de linguistique à l’agrégation d’anglais, Paris : Nathan Université.

Phonologie

Cours assuré par Hugo Chatellier.

Bienvenue ! Que vous soyez un parfait débutant ou que vous ayez déjà fait l’expérience de l’épreuve de phonologie à l’agrégation, vous trouverez ici quelques conseils pour arriver prêts à en découdre au premier cours de phonologie !

L’épreuve de phonologie à l’agrégation externe d’anglais fait souvent peur aux candidats de par sa technicité, et ce à tort. En effet, une épreuve technique est une épreuve qui repose sur un nombre fini de connaissances, sur un programme précis, qui est le même chaque année, et, comme pour l’ensemble des épreuves de l’agrégation, sur un format très codifié. Il s’agit donc d’assimiler les connaissances nécessaires dans le temps imparti, et de comprendre les exigences, les attentes du jury en termes de formulation, de présentation des réponses et d’organisation du raisonnement. Autrement dit, commencer le plus tôt possible, afin d’avoir le temps d’assimiler les connaissances et de s’entraîner pour savoir réagir rapidement et efficacement aux questions le jour J constitue l’essentiel de la préparation. Montrer que l’on est à l’aise avec les exercices, les concepts et les questions fera la différence avec une énorme proportion de candidats qui n’ont soit pas le temps de préparer cette épreuve, soit font carrément l’impasse sur cette épreuve.

– Lecture des rapports du jury (et notamment ceux de 2017 et 2018 puisque l’épreuve est assez immuable en termes de format) : https://saesfrance.org/concours/agregations/agregation-externe/agregation- externe/rapports-du-jury-de-lagregation-externe/

Je dirais même qu’en lire quelques-uns (2014, 2015, 2016 par exemple) permet de prendre conscience de la répétitivité des questions, des enjeux, des connaissances mobilisées, de s’imprégner des formulations, des règles essentielles, des raisonnements et de maîtriser (ou de se familiariser avec) le format de l’épreuve.

– Relire ses cours / fiches de Licence-Master-Agrégation pour revoir les bases (si on a eu des cours de Licence, Master et/ou Agrégation bien sûr)

L’épreuve de phonologie brasse des notions liées à la phonologie, à la phonétique et à la prosodie. Aussi, se remettre en tête ce à quoi correspond chacun de ces termes peut être bénéfique car savoir où l’on en est du système (est-ce que je traite des contrastes de sons qui permettent de faire émerger des contrastes de sens (phonologie) ? Est-ce que je traite de la manière précise dont telle unité est véritablement prononcée par un locuteur américain ou britannique (phonétique) ? Est-ce que je traite de la mélodie propre à un mot ou un énoncé (prosodie) ?) est une des clés pour ne pas confondre les notions entre elles et pour savoir tout de suite quel pan du cours et quelles règles convoquer dans sa réponse.

Vous pouvez par exemple consulter le glossaire de Peter Roach à l’adresse suivante : https://www.ff.umb.sk/app/cmsFile.php?disposition=a&ID=14179

– S’entraîner à l’écriture des symboles afin de maîtriser l’alphabet phonétique international (API)

NB : l’alphabet phonétique international doit être connu pour la rentrée afin que nous puissions nous concentrer en cours sur d’autres points plus complexes, et surtout sur de la pratique en temps limité et sur la correction d’exercices types.


Une des difficultés de l’épreuve de phonologie est de traiter les 6 ou 7 questions posées rapidement (soit en 1h ou 1h30 maximum pour avoir le temps de traiter les questions de grammaire). Plus transcrire en alphabet phonémique sera un réflexe, plus vous pourrez traiter les questions rapidement et efficacement. La transcription compte souvent déjà pour 1/3 des points de l’épreuve de phonologie, c’est donc la base, et cela vous assure un petit pécule de points si vous vous investissez un minimum pour la maîtriser. Comme tout alphabet, il s’agit de dessiner correctement les symboles pour s’assurer d’être compris, déchiffré. Voici les exercices que je recommande à cette fin :

  • Jobert, M. & Mandon-Hunter, N. (2009). Transcrire l’anglais britannique et américain. Presses Universitaires du Mirail, Toulouse.

= introduction + chapitres 1 & 2 minimum !

+ encore mieux = chapitre 3, notamment pour ceux qui savent déjà qu’ils vont transcrire en anglais américain & chapitre 4 pour s’entraîner à la transcription de mots isolés
+ pour les plus courageux & ceux qui maîtrisent déjà l’alphabet, ou ont déjà passé l’épreuve au moins une fois = chapitres 5 & 6 pour la transcription d’énoncés et de textes littéraires

  • Ferré, G. (2015). Entraînement à l’épreuve de phonologie à l’Agrégation d’anglais. Ellipses, Paris.

= introduction
+ Séquence 1 = questions 1 & 4 + lecture complète du corrigé + Séquence 5 = questions 1 & 6 + lecture complète du corrigé + Séquence 8 = questions 1 & 5 + lecture complète du corrigé

– Prendre le réflexe d’utiliser le dictionnaire de prononciation & faire feu de tout bois

  • Jones, D. (2011). Cambridge English Pronouncing Dictionary, 18e édition, éd. P. Roach, J. Setter & J. Esling. Cambridge : Cambridge University Press.
  • Wells, J. C. (2008). Longman Pronunciation Dictionary, 3e édition. Londres : Longman.

Pour ma part, j’ai une préférence pour le Wells, que je trouve plus agréable à lire et plus facile à déchiffrer en quelque sorte.

Comme dans tout concours, il y a aussi une part de chance, au sens où l’on peut être interrogé sur la prononciation de mots que l’on n’a jamais vus, prononcés, ou au contraire sur des mots que l’on maîtrise et dont on connaît la prononciation parce qu’on l’a déjà vérifiée dans le dictionnaire par exemple. Aussi, le dictionnaire de prononciation doit-il devenir un outil familier, au même titre que le dictionnaire « classique » en traduction par exemple. La lecture d’un ouvrage au programme, ou de tout autre support en anglais, doit fournir l’occasion d’enrichir son vocabulaire « phonologique », et toute hésitation sur un mot doit donner lieu à une vérification, afin que cela devienne un réflexe. Qui plus est, l’utilisation du dictionnaire offre une nouvelle occasion de déchiffrer l’API, ce qui est bon à prendre pour s’en imprégner au maximum.

Pour ceux qui souhaitent avoir/revoir des bases de phonologie, de phonétique, ou approfondir certains points/certaines questions spécifiques, voici mes recommandations bibliographiques par thèmes :

1. Variétés de l’anglais parlées dans le monde (accents de référence RP & GA notamment)

  • Brulard, I, Carr, P. & Durand, J. (éds.). (2015). La Prononciation de l’anglais contemporain dans le monde : variation et structure. Presses Universitaires du Mirail, Toulouse.

2. Introduction à la phonologie & à la phonétique

  • Carr, P. (2013). English Phonetics and Phonology. An Introduction (2nd edition). Wiley- Blackwell, Oxford, UK & Malden, MA, USA.
  • Cruttenden, A. (2014). Gimson’s Pronunciation of English (8th edition). Arnold, London.
  • Roach, P. (2009). English Phonetics and Phonology. A practical course (4th edition). Cambridge University Press, Cambridge.

3. Graphématique

  • Deschamps, A., Duchet, J.-L. et al. (2004). English Phonology and Graphophonemics. Ophrys, Paris.
  • Deschamps, A. (1994). De l’écrit à l’oral, et de l’oral à l’écrit. Ophrys, Paris.

4. Accentuation & intonation

5. Transcription & exercices

[option oral] Leçon : La structure informationnelle de l'énoncé

Cours assurés par Camille Debras et Sophie Raineri

Il est conseillée aux candidats de :

  1.  Huddleston, Rodney & Geoffrey K. Pullum (eds.), 2002, The Cambridge Grammar of the English Language, Cambridge, Cambridge University Press. Chapitre 16, pp. 1363-1448.

  2. Lambrecht, Knud, 1994, Information Structure and Sentence Form: Topic, Focus and the Mental Representation of Discourse Referents, Cambridge, Cambridge University Press.

  3. Quirk, Randolph, Sidney Greenbaum, Geoffrey Leech & Jan Svartvik, 1985, A Comprehensive Grammar of the English Language, London, New York, Longman. Chapitre 18, pp. 1353-1419.

[option oral] Commentaire

Cours assurés par Agnès Muller et Véronique Rauline

L’épreuve étant hors programme, une bonne culture générale en linguistique est attendue dans les trois grands domaines de la grammaire anglaise : 1) domaine nominal, 2) domaine verbal et 3) domaine des énoncés complexes.

Aussi, il est conseillé aux étudiants de ficher les marqueurs et structures de ces trois grands domaines linguistiques (voir les conseils relatifs à l’épreuve de linguistique du tronc commun pour des exemples précis de marqueurs/structures à ficher) en s’appuyant sur leurs cours de grammaire/linguistique en licence et une grammaire de référence anglophone (Quirk et al. 1985 ou Huddleston & Pullum 2002) pour se familiariser avec la terminologie en anglais.

  1. Huddleston, Rodney & Geoffrey K. Pullum. 2002. The Cambridge Grammar of the English Language. Cambridge: Cambridge University Press.
  2. Larreya, Paul et Rivière, Claude. 2005/2014. Grammaire explicative de l’anglais. Pearson. 3ème ou 4ème édition.
  3. Oriez, Sandrine. 2009. Syntaxe de la phrase anglaise : licence-master-concours. Rennes : Presses Universitaires de Rennes.
  4. Quirk, Randolph, Sidney Greenbaum, Geoffrey Leech & Jan Svartvik. 1985. A Comprehensive Grammar of the English Language. London: Longman.